Co-organisées par le Comifer^* et le Gemas^*, ce rendez-vous biennal des professionnels de la filière fertilisation, permet de faire un état des lieux, d’échanger, d’actualiser les connaissances indispensables au raisonnement de la fertilisation : résultats scientifiques, innovations, OAD, outils de pilotage, références techniques, informations réglementaires, retours d’expérience, …

Public : Professionnels de la nutrition des cultures et de la fertilité des sols, issus de tous horizons :  Recherche, développement, enseignement, conseil, industrie, distribution, services en agro sciences et réglementation.
Plus de 400 professionnels attendus 

Format : Communications en sessions plénières en amphithéâtre (15 minutes de présentations + 10 minutes de questions/réponses) et/ou posters technico-scientifiques

L’appel à communication des 17^è Rencontres Comifer-Gemas 2025 est ouvert à tous les sujets en lien avec la fertilité des sols, la nutrition des cultures, la gestion des cycles des nutriments, l’optimisation de l’utilisation des intrants, les indicateurs et analyses de sols etc.

Orientations spécifiques pour 2025 :
En 2023, dans une conjoncture complexe (pénurie de matières fertilisantes, tensions nationales et internationales,  explosion du coût de l’énergie, épisodes climatiques désastreux…) le comité d’organisation avait proposé une session dédiée aux « marchés des matières fertilisantes dans un contexte international marqué par des crises successives » sollicitant directement des experts ; leurs interventions ont été complétées par des communications proposées par les congressistes.

Le comité d’organisation souhaite réitérer un  format similaire en 2025 autour de la décarbonation en agriculture.
En 2022, 19% des émissions de GES en France proviennent de l’agriculture, soit le deuxième secteur d’activité le plus émetteur après les transports (30 %).
Pour atteindre la neutralité carbone globale en 2050, la décarbonation des filières est donc une priorité et l’opportunité de développer de « nouveaux modèles », plus durables, plus résilients.
La décarbonation fait partie intégrante de la stratégie nationale bas carbone (SNBC) qui vise une division par deux des émissions de GES du secteur agricole entre 1990 et 2050. Entre 1990 et 2022, elles ont diminué de 13 %, contre 25 % pour l’ensemble des secteurs d’activités. Les émissions de l’agriculture devront baisser quatre fois plus vite entre 2022 et 2050 pour atteindre les objectifs de la SNBC.

Une session sera donc dédiée au thème de la « Fertilisation dans un contexte de décarbonation de l’agriculture et des filières ».
Les propositions de communication (fertilisation efficiente des cultures et durable, maîtrise des coûts énergétiques, neutralité carbone et autres propositions…) sur cette thématique seront considérées avec le plus grand intérêt.