La Lettre du Comifer #27

Le mot d’ordre n’est pas nouveau. Avant même le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine et le bouleversement sur l’accès aux ressources qui ont suivi, la Commission Européenne nous incitait déjà sur une tendance à l’optimisation, voire à la parcimonie, à travers les textes relatifs à la stratégie « de la ferme à la fourchette » du Plan Vert pour l’Europe (Green Deal). On se creusait les méninges pour savoir comment interpréter la phrase sibylline relative à l’engagement des états membres sur « la réduction des pertes de nutriments d’au moins 50 % (…) qui entrainera une diminution du recours aux engrais d’au moins 20 % d’ici à 2030 ». Désormais, on est passé à une autre question, très concrète, celle de savoir si l’utilisation de matières fertilisantes reste encore possible, et à quel prix.